Une allergie saisonnière liée aux piqûres de moucherons
La dermite estivale, ou dermite récidivante des équins (DERE), est une réaction allergique à la salive de petits moucherons appelés culicoïdes. Elle apparaît surtout au printemps et en été, et provoque des démangeaisons intenses.
Pourquoi certains chevaux sont plus sensibles que d'autres ?
Certains chevaux ont un terrain allergique plus réactif que d’autres. Les races rustiques ou importées, comme les chevaux islandais ou espagnols, sont souvent plus sensibles car non exposés à ces insectes dans leur pays d’origine.
Zones touchées : queue, crinière, ventre, garrot
Les zones les plus souvent affectées sont celles où les moucherons peuvent piquer facilement : la base de la queue, la crinière, les flancs, le ventre et parfois les oreilles ou le garrot.
Démangeaisons intenses, grattage excessif
Le symptôme le plus marquant est le besoin impérieux du cheval de se gratter : contre les murs, les arbres, les abreuvoirs... Cela peut aller jusqu'à des plaies ouvertes.
Lésions, croûtes, perte de poils et peau épaissie
Les frottements provoquent des pertes de poils, des irritations, croûtes, voire un épaississement de la peau (lichénification) si la dermite est chronique.
Comportements d’inconfort : agitation, frottements, irritabilité
Un cheval atteint peut devenir nerveux, irritable, réagir au pansage, avoir du mal à se concentrer au travail ou montrer des signes d’inconfort permanent.
Culicoïdes et salive allergène : le déclencheur n°1
Les piqûres de culicoïdes injectent une salive allergisante dans la peau du cheval, qui réagit par une inflammation cutanée importante.
Facteurs aggravants : chaleur, humidité, boxes mal ventilés
Un environnement humide ou mal aéré favorise la prolifération des insectes. Le fumier ou les eaux stagnantes à proximité aggravent la situation.
Terrain allergique, système immunitaire affaibli
Un cheval stressé, carencé ou ayant déjà un système immunitaire sensibilisé peut réagir plus violemment, et chaque année de manière plus intense.
Pourquoi il n'existe pas de “remède miracle”
La dermite n’a pas de traitement curatif définitif. L’objectif est de réduire l’inflammation, calmer les démangeaisons et protéger la peau, tout en agissant sur le terrain. La meilleure solution reste la prévention, en appliquant des couvertures d'été anti-mouches appropriées.
Les gestes essentiels de prévention
Traitements classiques : corticoïdes, antihistaminiques… utiles mais à long terme ?
Les traitements vétérinaires peuvent soulager les crises aiguës, mais ont parfois des effets secondaires (corticoïdes à long terme, par exemple). D'où l'intérêt de recourir aux plantes.
Un baume à base de consoude, huile de coco, tea tree et huile essentielles pour apaiser les démangeaisons. A appliquer 2 fois par jour sur les zones atteintes propres et sèches.
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La pensée sauvage est une plante dépurative et apaisante idéale pour les chevaux sujets à la dermite estivale ou aux démangeaisons cutanées chroniques.
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En combinant prévention, soins cutanés locaux (plantes apaisantes), compléments internes, et adaptation de l'environnement.
La salive des culicoïdes (moucherons) est responsable de l’inflammation allergique.
En usage externe (baumes, macérats) et interne (plantes drainantes, antiallergiques, oméga 3).
Grattage répété, frottement de la queue, perte de poils, irritabilité, nervosité au pansage.
Oui, avec une préparation précoce du terrain, une bonne hygiène de vie et un environnement adapté.